Denis Labbé, sermon août 2015,  Carouge.

Avant-Propos

Les acteurs professionnels de la nébuleuse oecumenico-pentecôtiste désormais connue sous le terme générique de: « évangélique », soit une nébuleuse en forme de rihzome dérivant constitué de dénominations, de sectes et de religions sont muets sur une kyrielle de saluts différents qui parsèment leurs conseils, groupement, fédérations, associations, alliances, réseaux, aux doctrines et pratiques bigarrées.

Ce silence, bien sûr, pour mieux vous y maintenir et vous amalgamer vous diluer avec d’autres saluts. Positions et salaires obligent.  La parole de Paul aux Galates  Galates 1:8

Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème!

Ne les effraie  plus.

Par contraste

Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j'ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Priant en [votre] esprit par toutes sortes de prières et de supplications en tout temps, veillant à cela avec une entière persévérance, et priant pour tous les Saints. Et pour moi aussi, afin qu'il me soit donné de parler en toute liberté, et avec hardiesse, pour donner à connaître le mystère de l'Evangile

A ceux qui sont appelés

A qui s'adresse ce message ? Jude s'adresse aux «appelés», c'est-à-dire à ceux qui ont répondu positivement à l'appel, de Dieu sans distinction particulière. Il n'écrit pas aux saints faisant partie d'une assemblée particulière. Il a devant lui tous les saints. Il les voit de deux manières : d'abord en relation avec Dieu le Père, puis en relation avec Jésus Christ. Eux et nous sommes « bien-aimés en Dieu le Père, et conservés en Jésus Christ ».

Combien ce tableau est beau ! Jude s'adresse à tous les saints, en tant qu'appelés à faire quelque chose, à être précisément vigilant quant à leur salut à ne pas amalgamer leurs saluts avec des rudiments mondains.

La lettre de Jude ce n'est pas pour les païens ou les infidèles, elle est adressée aux « bien-aimés » en Dieu le Père et, en tant que nés de nouveau, ils sont tous «conservés» comme étant sous la main puissante de Jésus-Christ.

Les vrais saints de Dieu sont donc les objets de l'amour divin et, ils seront préservés jusqu'à la fin.

En outre, la miséricorde, la paix et l'amour leur sont multipliés. Quel encouragement dans tout cela ! Combien cela donne de l'assurance et combien cela fortifie !

Sanctifiés en Dieu le Père

La sanctification, c'est le cœur de la lettre. Ils n'étaient pas saints, mais le sont devenus. OH certes pas par la volonté des hommes. Dites-moi comment une créature souillée pourrait avoir l'inconscience, l'audace pour ne pas dire l'imbécilité, de dire à son trois fois saint Créateur, je suis si pur que je peux prétendre au titre de « saint » !

Les religions qui vous sanctifient ou se disent saintes eux-mêmes relèvent de la mystification diabolique. Le diable imite les œuvres du Divin Maître pour en faire des choses qui ressemblent, qui sont presque pareilles, en trompe-l'œil, mais qui, finalement sont profondément fausses, des choses si fausses qu'elles sont diamétralement opposées aux désirs et propos de Dieu.

Sanctifié en Dieu le Père, nous dit Jude. Voyons cela de plus près. Pratiquement, que veut bien vouloir dire: «être sanctifié en Dieu le Père» ?

Ce n'est pas compliqué, c'est explicite, c'est en clair dans le texte. Cela veut dire d'avoir été accepté, agréé, donné à Jésus-Christ par Dieu le Père. Jean 17:24

Ce n'est pas automatique. C'est un mystère de convergence entre le pécheur et Dieu. Étant donné Sa prescience ou pré-connaissance des choses, Dieu, avant la fondation du monde, dans la perspective des noces de l'Agneau, a connu le nom du pécheur appelé à être saint, ou mis à part, lavé de tous péchés, régénéré, ou encore adopté par Dieu le Père.

Lequel nom a été inscrit dans le livre de vie de l'Agneau immolé. Pourquoi? Parce que ce pécheur, s’est repenti de ne pas glorifier Jésus dans sa vie.

Comprenez-moi bien, ce n'est pas une élection à l'insu du pécheur. C'est vrai, Dieu est souverain et il a le pouvoir de dire : «toi je t'aime tu es sauvé et toi je ne t'aime pas tu es perdu ». Mais ce n'est pas cela qu'il fait. En fait il lui serait agréable que tout le monde soit sauvé. 1 Thimothée 2 : 3,4.

Dieu sème le bon grain à la volée oui, voir la parabole du semeur, mais il sauve personnellement ceux qui en sont dignes. Matthieu 22:8.

Alors il dit à ses serviteurs : Les noces sont prêtes ; mais les conviés n'en étaient pas dignes.

Comment être digne d’être sanctifié?

Je te le dis tout de suite pour que tu ne perdes pas ton temps. Être digne n'est pas pour les pleutres, les diplomates, les rusés, les «docteurs-je-sais-tout», les «ben-on verra», les «j'attends-pour-voir». Ce n'est surtout pas pour les neutres qui eux font carrément vomir l'Eternel. Apocalypse 3:16

Ceci étant posé, l'opération de sanctification, peut donc commencer.

Et Jude de dire: «je suis plein de zèle pour vous écrire». Jude est plein d'ardeur, d'empressement à nous écrire au sujet de cette sanctification commune, entendez de ce salut commun ».

Il se trouve que les entrailles de Jude sont nouées d'inquiétude au sujet du salut commun à tous les appelés. Il voit bien que dans son entourage, les bases, les fondements de ce salut commun ne sont plus partagés.

En effet, il y a d'autres voix qui s’insinuent et fragmente le véritable salut. « Car quelques-uns se sont glissés [parmi vous], ... qui changent la grâce de notre Dieu. » Écrit Jude.

Le but de cette prédication, c'est une piqûre de rappel. Revenir, avec toi, sur les bases de ton salut afin que tu soit réconforté et que tu puisses dire avec certitude, je suis un appelé. Un appelé qui a répondu favorablement et publiquement à l'appel de Dieu. Lequel Dieu me gratifie d’un salut dont je n’ai pas honte. Luc 9 :26 - Marc 8 :38 - Matthieu 10 :33

Un appelé qui partage un salut commun avec tous les frères et sœurs, tous les enfants de Dieu convertis.

Mais aussi, un appelé qui ne partage pas son salut, qui n'amalgame pas son salut, qui ne confond pas son si grand salut avec des traditions, des religions, des dénominations voire pour certains des sectes. Ainsi, je suis un appelé élu, converti, qui insiste et défend fermement le fondement de mon salut.

Alors, que clairement ce matin, à la fin de ce prêche, toi aussi, tu puisses te réjouir, te réconforter, te rassurer d'entendre le Saint Esprit en Personne te dire : « tu es enfant de Dieu. » Romains 8 :16

Car, si tu devais te contenter que de n'être qu’un chrétien à la sauce de la mouvance évangélique du XXI ème siècle, il se peut fort bien que nous n'ayons pas un salut commun, tant le mot «Chrétien» est galvaudé en ces derniers temps.

Ce mot ne désigne plus un appelé, converti, sanctifié, aimé du Père, mais un adhérent à une chapelle. Un truc vague du genre : «les chrétiens d’Orients»: Orthodoxes, coptes, catholiques, maronites etc.

Ne confondez pas un si grand salut par grâce, avec des croyances qui proposent des saluts hypothétiques par les œuvres ou des philosophies de vie, qui elles, ne proposent aucun salut.

Il y a donc dans les assemblées, à l'époque de Jude et à fortiori à notre époque, oui, dans notre assemblée, des pseudos saluts. (faux saluts). Revoyons donc les étapes qui nous ont amenées au seul vrai salut commun :

• Un cœur de pierre transformé en cœur d’enfant pour comprendre la grâce.  
• La foi agissante versus la fois stérile.
• Être convaincu de péché pour les confesser.
• La repentance.

Et le dernier pas, grandement escamoté par les artifices du Malin, le dernier pas, sans lequel les autres pas ne servent à rien : je veux parler de l'acceptation, de rendre les armes, d'ouvrir la porte du cœur au vu et au su de tous. Toutes ces étapes ne servent à rien sans l’acceptation de Jésus dans son cœur.

Un cœur d’enfant

C'est ça le problème. Beaucoup, dans nos assemblées, ont des cœurs impénitents. Ils ont une sensibilité qui s’apparente à l’innocence des enfants. Ils peuvent pleurer sur un chat écrasé, mais ont un cœur dur comme du silex pour reconnaître leurs péchés. Ce sont des docteurs  selon leurs propres désirs. 2 Timothée 4:3

Ils parlent de la grâce, mais ne l’on en vérité jamais expérimentée, assimilée pour eux-même. Ils voient la grâce comme une généralité. Ils ont des yeux mais ne voient pas, des oreilles mais n’entendent pas. Ils expriment la grâce d’une manière intellectuelle. Disons que depuis l’enfance, on a lavé leurs cerveaux, avec des millier et des milliers de fois le mot grâce.

La Grâce

La grâce! Mais au fait, qu’est-ce que le grâce?

Il y a deux cents ans et plus, c’était encore la coutume en France d’envoyer des criminels aux galères pour de longues années et parfois à perpétuité. Les galériens étaient enchaînés à leur banc avec seulement assez de place pour actionner les rames. Un diplomate de distinction fut amené à visiter Toulon où les galères étaient à l’ancre et, selon l’usage, il pouvait libérer le prisonnier de son choix. Il s’approcha des galériens, parla avec eux et s’enquit des raisons qui les avaient amenés aux galères. Il découvrit que, presque sans exception, les prisonniers attribuaient leur condamnation à quelque injustice, fausse accusation, erreur d’identité, méprise et autres choses de ce genre. Il arriva auprès d’un autre qui lui dit : J’ai été un criminel endurci, j’ai mérité la mort et ce n’est qu’à la grâce de Dieu que je dois d’être vivant. «Misérable canaille», lui dit le diplomate, «votre présence ici contamine tous ces braves et honnêtes gens ; vous ne resterez pas ici un jour de plus»! Se tournant alors avec un sourire vers son escorte il dit : «voici l’homme que je veux gracier» !

La foi agissante et la grâce, un cocktail détonant. Un verset résume bien ces deux choses Éphésiens 2 :8

Or, si c'est par grâce, que vous êtes fait saint, explique l'apôtre Paul dans sa lettre aux Romains, ce n'est plus par tes œuvres, par ta volonté, encore moins celle des autres ; autrement la grâce ne serait plus une grâce. Romains 11 :6

La grâce est forcément une largesse, une générosité qui ne se mérite pas. Si elle se méritait ce serait plus une grâce, c’est un dû.

La grâce est indissociable d'une condamnation éternelle car elle est intimement liée à ta condition d’ennemi de Dieu. Romains 5:10

La sentence divine qui te condamne est juste. Cependant Dieu pourvoit un avocat. Si j’ose dire, un avocat commis d’office. C’est Jésus. Il  veut et peut obtenir ta grâce. Demande-la-lui, là maintenant.

Il est d'une importance capitale que tu intègres cette vérité sur ce qu’est la grâce et que tu la vives. Mais attention, gracié oui, gratuit pour toi oui, mais pas pour tout le monde. Dans la justice et la morale et l’amour parfait de Dieu, une faute ne peut pas être ignorée. Soit on la paie, soit quelqu’un d’autre la paie. Ensuite, elle sera effacée oubliée.

C’est le miracle de la grâce, oui, Jésus veut et peut se charger de tes fautes. Elles peuvent être transposées sur Jésus. Dès lors, tu n’as plus de fautes, Lui les a. Il doit donc en payer le prix à ta place.

En clair, Jésus te propose là maintenant de devenir tes péchés et donc il te propose d'accepter par la foi agissante que Sa mort sur la croix ait été pour laver tes fautes.

Ainsi lavé, tu deviens sanctifié, donc saint, donc régénéré, donc sauvé, donc avec la certitude d’une glorieuse espérance dans la joie de la présence de Dieu, précisément parce que Jésus a payé justement le prix.

Il meurt à ta place et il ressuscite à ta place. Il n’y a donc plus de condamnation en ce qui te concerne. Oui Jésus meurt car c’est ainsi qu’e se réalise sa parfaite justice.

Ce matin Dieu t'appelle et par amour il te propose de véritablement te sanctifier, selon son bon plaisir, c'est un mystère, car personne ne mérite une si grande grâce. C'est selon le secret de sa volonté. Un appel qu'il avait premièrement réfléchi et décidé de t'accorder avant la création des choses, avant la création du monde.

Tout cela afin, qu'en temps voulu, des millénaires plus tard, déterminé par lui, à la seconde près, par le travail de transformation du Saint-Esprit dans ton cœur, il t'appelle pour te faire connaître, te faire rencontrer Jésus qui est venu ici-bas pour que tu secoues les poussières mortifères de tes traditions et que tu sois réellement Saint, pour que tu sois apte à entrer dans le royaume du Père pour l'éternité.

La foi

Un cœur de pierre transformé en cœur d’enfant pour comprendre la grâce et maintenant la foi:

Deux manifestations de la foi:

1. la fausse foi stérile
2. La foi agissante

Quelque chose de latent de préexistant, frémi, se réveil en toi, le réveil de la foi. La foi. OH! Pas n'importe laquelle : la foi qui a été donnée une fois aux saints nous dit Jude. (Jude 1:3)

Jude est concerné au plus haut point au sujet de cette foi-là.

Une foi pour laquelle il faut se battre dit-il. Combattre quel grand mot ! Nous qui sommes si prône à être neutres, pleutres, diplomates, indifférents, tièdes à en faire vomir l'Eternel.

Combattre, mais contre qui contre quoi ? C'est évident, Jude nous appelle au combat contre une fausse foi. Il dit (3):

Pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints

Jude est inquiet au sujet de la confusion, le mélange entre la foi véritable et la fausse foi.

La fausse foi stérile

La fausse foi est manifeste, elle saute aux yeux, elle est stérile. Telle une statue, cette foi est figée immobile. C'est une foi inefficace, une foi qui te fait vieillir avec ton banc quitte à se demander s'il ne tombera pas en poussière en même temps que toi tellement vous fusionner.

Ça c'est la foi qu'il faut combattre nous dit Jude. C'est une foi de routine, une foi de principe. Il faut combattre cette foi nous dit Jude, car elle endurcit les cœurs, elle invalide la notion de grâce, elle balaye l'expérience de la confession et de la repentance.

Cette fausse foi, masque et cache derrière elle une dialectique de traditions et de rites et donc te maintien dans une torpeur spirituelle.

En d'autres termes, si ta foi c'est juste de te gargariser avec le mot «chrétien» à la sauce de la mouvance évangélique du présent siècle, emberlificoté dans ta fédération dérivante, si ta foi s’est réduite au minimum, c'est à dire seulement croire en Jésus, il se peut que nous n'ayons pas un salut commun. Jacques 2:19

Les démons eux aussi croient avec un avantage sur toi. Eux, ils tremblent. Et toi, trembles-tu ?

Si ta foi c'est que tu crois qu'il n'y a qu'un seul Dieu, ce n'est pas suffisant. Que Jésus soit Dieu, ce n'est pas suffisant. Qu'il soit mort pour sauver les pêcheurs en général, ce n'est pas suffisant car, s'il ne t'a pas sauvé toi, personnellement, cela te fait une belle jambe.

C'est de toi dont on parle, pas du genre humain en général. Que tu te gargarises et répètes à l'envie que le Sang de Jésus versé sur la croix sauve les pécheurs bien sûrs, mais toi ? A-t-Il lavé les tiens, tes péchés, tous ceux dont le Saint-Esprit t’a convaincu ?

Si ta foi n'est pas une foi agissante qui t'a poussé, un jour dont tu te souviens, à une conversion publique. Tu peux rester assis sur ton banc toute ta vie durant à débiter des trucs qui ne t'engagent pas personnellement. Ton banc, ta chaise, et ta foi fossilisée font peut-être que tu estimes être sauvé, mais en fait tu es mort car, tu n’es jamais né de nouveau.

La vraie foi agissante

Par opposition, la foi donnée aux appelés, aux saints enfants de Dieu est une foi agissante, une foi vivante, une foi opérante qui te pousse à faire une démarche publique. Pourquoi publique ? Matthieu 10 :32

Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux. Mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est aux cieux

Ne pas dire publiquement, devant les hommes, que le Christ Jésus est mon sauveur et que je suis né de nouveau, c'est donc le renier. Celui qui n'est pas avec moi est contre moi dira aussi Jésus.

La foi agissante, c'est le moteur déclencheur, c'est l'incitation à une sainte démarche. C’est l'étincelle qui met le feu aux poudres. Cette foi-là est aussi une véritable difficulté sur le chemin de la vie éternelle car, le ciel avec Jésus, c'est pour les courageux, pas pour les planqués.

La foi c'est une conviction, la certitude des choses qui ne se voient pas. Elle est donnée une fois aux sauvés qui s'en sont servis pour démarrer un processus de vie éternelle avec Dieu.

Nous venons de voir la foi agissante donnée aux saints une fois pour toutes, faisons maintenant un pas supplémentaire vers le salut avec la confession et la repentance.

Être convaincu de péchés

    convaincra

C’est la première action de la foi agissante; être convaincu de péché.

C'est le travail de Dieu le Saint-Esprit. Il veut que tu prennes conscience de tes péchés, car tu devras les confesser.

Facile à dire mais pas à faire. Le roi David en a fait l’expérience. Psaumes 32.5

Mais je t'ai fait connaître mon péché, je n'ai pas caché ma faute. J'ai dit:« J'avouerai mes fautes au Seigneur. » Et toi, tu as enlevé le poids de mon péché.

Pas facile car beaucoup dans ton assemblée, ne ressentent pas le poids du péché. Les docteurs de l’âme modernes, (psychiatres, psychologues, hypnotiseurs, relaxeurs, maîtres yoga, masseurs, manipulateurs de corps et d’esprit et autres rudiments mondains basés sur de pauvres pratiques orientales, souvent diaboliques, s’emploient à vous charlataniser.

En fait, ils vivent à vos dépends et exploitent votre naïveté.

Il vous font payer des techniques qui vont à l’encontre du travail de conviction de l’Esprit-Saint afin que vous ne sentiez plus le poids du péché.

Beaucoup de dits chrétiens évangéliques dans nos chapelles, ont des consciences cautérisées. Ils n'ont pas de poids à enlever.

David,  l'auteur du psaume 32,  lui si, mais nous en général non. Qu'avons-nous à avouer? Des péchés sans conséquence, par-ci par-là, qui à nos yeux ne justifient pas que je nous nous repentions.

Le pire, ce sont les enfants nés dans une famille de tradition évangélique. Pour eux, le monde est rempli d'effroyables mécréants, mais eux ne sentent pas concernés. Ils ne peuvent pas se repentir. Pourtant ce sont souvent eux qui scandalisent les autres, même le monde des païens, c’est pour vous dire !

La confession et la repentance

La confession et la repentance vont de pair.

La confession.

C’est le travail de conviction du Saint-Esprit. Tes péchés anciens, enfouis refont surface. Tu les contemple en face. Tu n’en cache aucun. Tu les nomme, tu les dis à Dieu. Père pardonne moi parce que j’ai péché. Tous tes péchés: mensonges, hypocrisies, adultères, vols, pornographie, alcool, fausses accusations etc. Tu n’est pas plus mauvais qu’un autre mais ton cœur est mauvais et plein de ces choses. Jérémie 17:9

Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant: Qui peut le connaître? Moi, l'Eternel, j'éprouve le coeur, je sonde les reins,

Le Saint-Esprit te fait connaître la réalité de ton cœur.  

Je regarde mes fautes en face. Je n'en occulte aucune :

Dira David  dans le psaume 38: 18 et 51:3:

Car je reconnais mon iniquité, je suis dans la crainte à cause de mon péché.

Il est dans la crainte dans l'affliction, il est triste. C'est cette tristesse que Dieu aimerait que tu vives, que tu ressentes, là dans tes entrailles. C'est une tristesse salutaire qui te conduit ipso facto devant la porte de la vie éternelle. Paul écrira cette chose poignante aux romains de son époque : 2 Corinthiens 7 :10

Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort.

Ressens tu cette tristesse salutaire? Si oui tu es sur le chemin de la vie éternelle avec Dieu. Cette tristesse te contraint te conduit vers la repentance. Une autre étape nécessaire.

La repentance

La repentance, c’est la conclusion, le débouché de la confession sincère. C’est une autre phase qui te conduit vers la vie éternelle, parlons-en. C'est une partie indissociable du salut commun dont Jude s'inquiète à juste titre.

La repentance ! OHH quel vilain mot ! Tellement vilain que le vilain, le diable, Satan, le prince de ce monde, l'a fait enlever des bibles modernes. Le diable, toujours champion toutes catégories du mensonge, bricole du vrai pour en faire du faux. « Comment Dieu a dit ? », embobine-t-il Adam et Ève !

Alors nous, comment nous embobine-t-il ? Facile, en retirant des bibles modernes le mot «repentance». Rusé, il l’a fait remplacer par l'étymologie exacte:

«changement de vie».

Traduction influencée par le Rusé, Matthieu 4:17:

A partir de ce moment, Jésus commença à prêcher en public en disant: Changez, car le règne des cieux est proche.   

Sainte Bible fidèle Matthieu 4:17:

Dès lors Jésus commença à prêcher et à dire: Repentez-vous; car le royaume des cieux est proche.

Vous voyez l’astuce. Du vrai pour faire du faux. La racine étymologique est correcte: «Changez», cependant la signification dans le contexte divin est complètement fausse.

Les bibles plus sérieuses et moins corrompues, non commerciales, celles de nos réformateurs, disent toutes : Dès lors Jésus commença à prêcher et à dire: repentance, repentance, repentance.

Repentez-vous n’a rien à voir avec changer de vie. Quelqu’un fait un fabuleux héritage.  Sa vie change du tout au tout. Il change radicalement de vie. Se repent-il pour autant?

Jude s'inquiète grandement car, il s'est glissé parmi nous, des attitudes, des vices de forme, qui consistent à minimiser la puissance de la grâce, à annihiler la grâce, donc la confession, la repentance, et éloigne de la conversion. Jude 1:4

Car il s'est glissé parmi vous certains hommes, ... qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution.

Comment s'y prennent-ils ces hommes et ces femmes, pour dissoudre la grâce?

Zélés, ils répandent publiquement, au sein des assemblées, soit par des enseignements incomplets, soit par des messages insipides bouchent-trou, par les revues de leurs organes de presse qui recyclent les poubelles mondaines, soit par leurs sites web, ils insinuent leurs philosophies de vie empruntent de bons sentiments,  humains certes, mais vides de Dieu.

La ruse de Satan, à travers eux, c’est de faire appel à votre sensibilité au sujet de l'humanisme, de l’humanitaire, du relativisme, de l'altermondialisme, de la politique, des droits de l'homme, de la liberté d'expression, du pain pour le prochain. Et je te construis des hôpitaux et des orphelinats. Et je m'en vais enseigner le Français à Tombouctou, ouvrir un dispensaire en Afrique en me faisant passer pour un missionnaire. La liste est tristement longue.

Ils amalgament, mélangent, diluent la grâce dans des rudiments mondains.

Pour se faire, ils s'emberlificotent et vous entraînent dans des groupements, des alliances, des fédérations, des dénominations hétéroclites, qui lentement dérivent vers la mondanité. Ils ne s’en séparent pas comme le commande l’Eternel. Pourquoi? C’est tout bête! Afin de sécuriser leurs salaires.

Eux ils dérivent et nous font dériver lentement sans peur. Ils ne prennent aucun risque, ils sont neutres, donnent des pistes, se conforment au siècle présent. Ils sont Charlie. Ils ferment les yeux sur des mœurs contre nature. Bénissent des adultères. Protestent mollement lorsque la pression médiatique les force à bénir des unions entre personnes de même genre, oui dans vos églises.

Ils vous incitent à la dérobée, sous couvert de largesse d’esprit à collaborer avec des religions qui ne reconnaissent pas Jésus comme étant Dieu. Ils fricotent et flirtent avec l’islam et son faux Jésus, le catholicisme et son faux salut, les croyances orientales. Ils ont l’esprit du monde et poursuivent des chimères telles que des cures musicales, des changements de genres, des massages exotiques, le yin et le yang, vous hypnoptisent, vous magnétisent, ils embrassent des arbres, deviennent végans et bien d’autres imbécillités similaires. Oui, aussi dans votre assemblée car, vos responsables ont démissionné pour un salaire. Ils ont abandonné la défense de l’évangile. Philippiens 1:16 Paul déclare qu’il est établi pour la défense de l’évangile.

Et vous? Comment vous défendent-ils?

On reconnaît facilement ceux qui diluent la grâce car ils ont quelque chose en commun: La sixième sola.

La fameuse «Sola oecumené» , traduisez «la terre habitée, seule». Cette terre habitée dont le prince est Satan. Cette Sola, à elle seule, annule les cinq premières. Tenez, regardez comme ils se vantent.

Un souffle nouveau pour l‘avenir!! Ces gens-là ne manque pas d’air! Quant à celui qui publie cette insulte faite au véritable peuple de Dieu sans contreparties, ils scandalise les petits du Seigneur.

L’avenir du royaume de Satan c’est le lac de feu ou il aura tout le temps de souffler sur les flammes.

Ces gens, principalement des professionnels de la Parole gratuite, peuvent tout dire du haut de la chaire, ou dans leurs journaux. Tout, absolument tout. Ils mélangent, amalgament votre si grand salut avec des rudiments religieux et rassemble le tout dans le même sac.

La grâce en est changée, dissolue, plus de convertis authentiques, mais des adhérents à une chapelle, un club. Chacun y trouve son compte, ledit chrétien sa tranquillité et l'employé du moment la sécurité de son salaire au sein de son réseau oecuménico-pentecôtiste. Il ne faut surtout pas bousculer les âmes dont on dépend pour subsister!

Faite le compte. Depuis combien de temps vos employés maison n’ont pas prononcé ces mots: «péché, confession et repentance»? Ne vous lamentez pas que les années passent et qu’aucune conversion sincère ne soit venu vous réjouir dans votre assemblée. Satan y est subrepticement à l’œuvre.

Hé bien c'est tout le contraire qu'il faut faire. Ce matin ton âme doit être bouleversée, remuée, chamboulée. C'est le travail du Saint Esprit. Il ne faut pas le contrarier. Il parle à ton esprit. Il te tourmente dans le bon sens du terme, il te persuade d'une chose et d'une seule : C'est que ton état n'est pas compatible avec le royaume de Dieu.

Encore une partie pratique. Dieu t'appelle c'est certain mais Il ne peut te recevoir tel que tu es. Tu ne peux pas rentrer dans Sa lumière, dans Sa blancheur, dans Sa sainte présence tel que tu es et tous tes changements de vie n'y feront rien,

À moins, que tu ne sois convaincu d'être pécheur, à moins que la foi agissante t'amène à la confession de tes péchés et donc à la repentance, puis finalement à la conversion.

Alors, change de vie autant que tu veux, mais surtout repens-toi, car sans la repentance, sans la conviction que tu es pécheur, sans la reconnaissance de tes péchés tu ne peux pas les confesser.

La Conversion

De nouveau, OHH l’affreux mot: «Conversion». Chuuuutttt !! Convertissez-vous. Cela fait belle lurette que tu n’entends plus ce mot dans la bouche de tes employés et autre anciens dits de «statuts humains». Oui, vous savez, ce sont ceux qui en définitif, n’étant bien sûr pas « ancien » selon les désirs de la sainte trinité, se cantonnent  à faire le travail des diacres. (À ne surtout pas confondre avec de véritables anciens selon la Parole de Dieu  Actes 6:2), ceux, qui n’ont pas abandonné la Parole.

Alors oui, Jude est anxieux à ce sujet, il est urgent que je vous écrive au sujet de notre salut commun. Il a des doutes sur les saluts qui l'entourent.  C’est souvent le cas dans nos églises. Nous sommes entourés de gens charmants, zélés, mais ont-ils un témoignage véritable de conversion?

Charmants, zélés, bienveillants, les clubs, les associations humanitaires, les groupements mondains, les églises en sont pleins.

Je vais donc t'énumérer des saluts qui ne sont pas communs, des saluts qui feront que Jésus ne te reconnaisse pas. Des saluts qui en fait sont des condamnations éternelles. Conduits par le Saint-Esprit qui demeure dans le chrétien véritable, nous discernons le vrai salut des faux. Ainsi, Dieu ne te fait pas saint parce que :

 Tu es tombé dans la marmite évangélique à ta naissance.

 Il ne te fait pas saint automatiquement parce que tu as dit je crois. Il n'y a pas de salut universel.

 Il ne te fait pas saint parce que si on passe le banc sur lequel tu es assis depuis 50 ans au comparateur Solex qui scan au demi-micron près l'usure des surfaces, l'écran te renverra en 3 D l'empreinte de ton arrière-train tellement le banc et toi avait fusionné.

 Il ne te fera pas Saint non plus parce que ton entregent, ou ton cercle familial t'a fait grimper, souvent par népotisme d'ailleurs, dans les hiérarchies ecclésiastiques.

 Il ne te fait pas saint parce que tu t'es fait élire diacre, ancien selon, les désirs de ta maman ou de ton papa ou selon tes ambitions.

 Il ne te fait pas saint parce que tu as choisi le métier de prêtre, de pasteur.

 Il ne te fait pas saint parce que tu es un bon administrateur d'assemblée.

 Il ne te fait pas saint parce que tu connais les Saintes Écritures sur le bout du doigt. Satan aussi.

Il ne te fait surtout pas saint par tes traditions, par ton mérite, parce que tu es zélé pour le leadership. En revanche, il te fait saint parce que :

Que vas-tu faire? Accepter ce salut-là aujourd'hui publiquement ou dire à Jésus non, repasse plus tard?

OH Pourvu que tu puisses arriver à ce stade en éprouvant cette tristesse selon Dieu. Romains 2 :4

Ou méprises-tu les richesses de sa douceur, et de sa patience, et de sa longue attente ne connaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance?

Car il dit :

Au temps favorable je t'ai exaucé, Au jour du salut je t'ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut.

Voici venu le moment de te lever. Vite dit,  me diras-tu, oui c'est vrai c'est une question de courage, c'est une question d'homme surtout. 1 Corinthiens 16 :13

Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes, soyez forts.

Des hommes, pas au sens macho non loin de là, mais au sens d'avoir la vaillance de prendre des décisions et là, les dames sont largement aussi courageuses que les messieurs. Oui c'est difficile, oui il faut prendre son courage à deux mains car, Matthieu 11:12

Depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu'à maintenant, le royaume des cieux est forcé, et les violents le ravissent.

Pas les pleutres, pas les voix et voies du milieu, pas les pusillanimes, mais les forts. Quant aux neutres, les tièdes, mon Dieu quelle horreur ! Dieu les vomira de sa bouche. C’est Lui qui le dit et là franchement il faut le croire.

Jésus veut et peut te gracier et faire de toi un Saint, avec un salut commun, Un si grand salut. Hébreux:2:3

Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d'abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l'ont entendu,